L'hiver en poésie ou l'éloge du silence
nelson mederik
Cette période de ma vie, dans la petite maison sur la montagne, tire à sa fin. Je tente le plus possible d’habiter et de goûter chaque instant qu’il me reste, tout en me préparant à l’ailleurs et à l’inévitable deuil que je devrai faire en quittant les lieux. Ici, je suis chez moi. La maison est devenue, au fil des mois, la suite naturelle de mon corps, l’extension de mes membres, de ma pensée. Les arbres, mes amis, et le vent sur les murs de la maison, des bras venus me serrer très fort.
J’ai eu l’intuition que je devais m’installer ici pour la saison hivernale (automne, hiver, printemps) pour venir me rencontrer. Et c’est ce que j’ai fait. Je me suis rencontrée. Et pour préparer cette rencontre, il m’a fallu beaucoup de silence, de solitude, d’écoute, mais aussi de partage (lectures, correspondances, rencontres).
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