Le mouvement de l'immobile
nelson mederik
Le mouvement de l’immobile
d’une voix tendre
épuisée
j’appelle le poète
mes secousses restent provisoires
j’ai la haine des manèges
je cherche le sens
aux arbres nus
les règles dans la tête
un flux inconstant
de rivières matérielles
l’atmosphère te rend impudique
dans tes allures de feu
pourtant toutes les feuilles
tombées par-terre
forment un nouveau lit d’ecchymoses …